désirs de colibri

Appuyée contre le lavabo de la salle de bains, je t’attends. Tellement impatiente que je n’ai même pas ôté mon tee-shirt, juste le bas…

Je te regarde à travers le miroir, tu viens te placer derrière moi, frottant ton sexe dur contre mes fesses. Tu as remonté ton polo par-dessus ta tête, me montrant ton torse. Tu sais à quel point je l’aime ce torse, musclé, velu et tellement viril lorsqu’on y aperçoit ces deux chaînes qui pendent à ton cou.

Pas de préliminaires, ni de fioritures, je veux juste te sentir en moi, là, maintenant…

Lentement, tu me pénètres, me faisant instantanément gémir. Tu poses tes mains sur mon ventre. J’entends tes murmures dans mon cou, et là, simultanément, nous nous regardons dans ce miroir, témoin muet de nos ébats. Chacun peut y lire une telle intensité de désir dans les yeux de l’autre que cela ne fait que décupler notre propre plaisir. Je ferme les paupières, savourant ce va et vient qui m’arrache des râles. De plus en plus fort, de plus en plus vite, que c’est bon !!!

J’écarte les jambes de plus belle et me cambre au maximum pour t’accueillir au plus profond de mon être. Tu t’agrippes à ma taille, me coinçant contre ton bassin. Pris de frénésie, les secondes s’égrènent, faisant  s’éterniser ce délicieux coït.

Soudain, un soubresaut. Tu jouis puissamment en hurlant ton plaisir à mes oreilles, ce cri mâle et rauque qui m’excite au plus haut point et qui provoque au même moment ma propre jouissance, forte et incontrôlée.

Tu empaumes mes seins, laissant le calme revenir en nous.

Le cœur encore battant, nos regards se croisent à nouveau dans ce miroir, reflet d’un instant passionné. J’observe tes lèvres papillonner dans mon cou, ce que tu es beau ainsi…

Je me retourne et viens t’embrasser, me coller contre toi, sentir encore cette odeur musquée de l’amour flotter dans l’air.

C’est tellement bon de faire l’amour avec toi…

J’en veux encore…

Mar 26 jun 2007 1 commentaire
Ah ! Les miroirs, les miroirs...
L'Eronaute - le 28/06/2007 à 01h00