Samedi 28 avril 6 28 /04 /Avr 19:27

Tellement longtemps que je l’attendais ce week-end à la montagne. Non pas que j’aime particulièrement skier, mais le fait de me retrouver seule avec toi, dans ce chalet, me rendait folle de joie. La route fut laborieuse, très enneigée surtout, une tempête était annoncée pour les heures à venir et ce n’était pas pour me rassurer.

 

 

- t’inquiète, ça va aller, le chalet est très sûr, la voiture sera au garage et le frigo est rempli !

Tu me fais rire, jamais de soucis avec toi.

 Ça y est, nous y sommes enfin. Exactement ce que j’imaginais, un gros bloc de bois très massif !

C’est sur que ça doit avoir plus d’allure en été !

Flûte ! Le vent redouble d’intensité juste au moment où l’on sort. A peine le temps d’attraper les bagages et nous voilà transformés en bonhommes de neige !

- vite, ouvre la porte, je suis frigorifiée !

- voilà, ça y est. Allez, rentre mon p’tit glaçon !

Brrr, enfin.

 

A tâtons, je trouve l’interrupteur. L’endroit est très rustique. Il a l’air plus grand que de l’extérieur, avec un salon où trône une cheminée colossale, j’adore ! Nos cheveux sont pleins de neige, chacun aide l’autre à l’enlever. Tu m’aides à ôter mon manteau.

- si ça ne te dérange pas, je vais aller me doucher en vitesse pendant que tu défais les valises. Je te préparerais un bon bain et j’irais allumer la cheminée comme ça tu auras bien chaud en descendant.

- très bonne idée ça !

Nous montons ensemble à l’étage, nos bagages à la main. Je m’affaire, rangeant nos vêtements dans les placards.

Je t’entends siffloter sous la douche, imaginait l’eau ruisselant sur ton corps musclé. J’ai bien envie de venir te frotter coquinement le dos… Mais déjà tu coupes tout. Pfff, c’est vraiment une douche trop rapide.

Ah, le bruit de l’eau revient à mes oreilles, la baignoire se remplit, j’ai déjà hâte de m’y plonger…

- dépêche-toi, j’ai froid moi !

- allez, viens chochotte, ton bain est bientôt prêt.

J’ouvre la porte au moment où tu verses les sels de bain dans l’eau chaude. Hummm, il fait bon et une odeur marine s’engouffre dans mes narines, je vais me régaler.

- profite-en ma puce, je vais allumer la cheminée et préparer un truc à grignoter.

 

Tu poses un léger baiser sur mes lèvres avant de partir, me laissant en tête à tête avec la baignoire. En trente secondes me voilà dans l’eau. Elle est chaude, hummm. Je sens mon corps se détendre petit à petit. En fermant les yeux, je t’imagine encore sous la douche, j’aurais dû t’y rejoindre, on aurait fait des coquineries !

Cette seule pensée me donne des frissons.

Comme aimantée, ma main se dirige lentement vers mon sexe et y débusque la perle nichée dans son écrin de chair. Je la caresse, la tapote, la faisant rouler sous la pulpe de mes doigts. Les ondes de plaisir se succèdent, me tiraillant les reins. Je malmène mon clitoris entre mon index et mon majeur en gémissant doucement…

Soudain, une voix…

- tu t’es encore endormie toi ! Dépêche-toi, le dîner est prêt !

- oui, oui, j’arrive.

A contrecoeur, je sors de la baignoire, le sexe encore palpitant et affamé.

Je me sèche et m’habille de l’épais peignoir en éponge laissé à mon attention sur la chaise, les pieds dans mes chaussons et me voilà en bas.

- wahou, sexy !!

- t’as vu ça, la classe, hein ! Et pour lui prouver ce que j’avance, j’entrouvre le peignoir, laissant apparaître ma peau nue.

- humm, tu me donnes faim…

- dans ce cas, sers mon assiette, lui dis-je en riant à gorge déployée

- tsss, tsss, tu pers rien pour attendre toi !

Tagliatelles à la carbonara, tu as vraiment le don pour faire des repas délicieux avec deux - trois bricoles dénichées au frigo.

Finissant mon verre de vin, j’admire le feu dans la cheminée massive. Un épais tapis de laine la sépare du canapé juste en face.

- on s’assoit devant la cheminée ?

- vas-y, je débarrasse la table et je ramène la bouteille, ma puce.

 

Je m’installe prestement dans le fauteuil. Il est tellement confortable, et d’une douceur, on dirait du velours. L’âtre face à moi diffuse une chaleur soutenue. Je regarde le ballet des flammes devant moi. Pendant  que mes orteils s’enfoncent de plus belle dans le moelleux du tapis, je ferme les yeux, me laissant envahir par cet instant de bien-être.

Je perçois le mouvement du feu, l’impression qu’il me frôle, comme si, d’invisibles spectres enflammés essayaient de s’immiscer entre mes jambes. Je n’ai pas envie de résister. J’écarte les pans du peignoir, laissant cette force imaginaire me pénétrer. Une vague de lave déferle sur moi, inondant mon corps de sa chaleur.

Délicatement, deux mains viennent empaumer mes seins, me faisant sursauter. Tu es derrière moi, contre le canapé, me dévisageant. Tu te penches vers moi, me susurrant à l’oreille :

- humm, tu es tellement belle quand tu es comme ça, offerte…

Je redresse la tête, nos lèvres s’unissent en un baiser chaud et tendre. Nos langues se touchant, se lovant l’une contre l’autre.

Mélange de salives, mélange de saveurs, mélange de goûts…

Je tends les bras vers toi, t’agrippant la nuque, tandis que tes mains pressent mes seins, pinçant la pointe, les caressant, les pétrissant…

- j’ai envie de toi, tellement envie… fais moi l’amour…

 

Tu te détaches de mon emprise, obéissant à ma prière et viens t’agenouiller devant mes jambes écartées.

J’ôte mon peignoir alors que tu en fais autant de tes vêtements. J’admire ton sexe déjà tendu, l’envie de l’avaler est tellement forte mais non, c’est toi qui mènes la danse ce soir…

Tu caresses doucement mes fesses, me fixant du regard. Les secondes semblent de longues minutes.

Tu te penches vers moi, tes lèvres frôlant mon entrecuisse, y déposant de légers baisers sur l’épiderme tendre de mon entrejambe. Aucune parcelle de ma peau n’est délaissée. Lentement, tu remontes vers mon sexe, humant l’odeur de femme qui s’en dégage. Je sais que tu l’aimes cette odeur, qu’elle te fait vibrer.

Tu amènes tes mains sur mes reins, m’attirant plus vers toi. De ton nez, tu effleures mon mont de vénus, y dessinant des entrelacs irréels. Mon corps n’est que chaleur, mon sexe, un animal affamé.

Presque timidement, tu avances la langue sur ma vulve, sur les grandes lèvres, en suçant leurs contours ourlés. Tu les aspires, les lèches, ta salive se mélangeant à mon jus.

Je glisse mes mains dans tes cheveux, appuyant sur ta tête pour l’enfoncer plus encore en moi. Ta langue se fait plus incisive, se concentrant sur mon clitoris. Elle tourne autour de lui avant de le poignarder de petits coups vifs. Lentement, le plaisir vient se loger dans mes reins. Mais elle recommence à me torturer, et encore, et encore…

Mes gémissements emplissent la pièce, t’incitant à plus d’audace. Tu têtes mon bouton d’amour comme je le ferais de ta queue. Je sens ta bouche partout sur mon sexe, butinant, piquetant, suçant, léchant, omniprésence diabolique. Tu mordilles mes lèvres avant d’enfourner profondément ta langue en moi, t’abreuvant à ma source.

Elle caresse l’intérieur tendre de mon vagin, se régalant de mes chairs. Mes ongles s’enfoncent dans tes épaules, présageant l’arrivée imminente de l’orgasme. Tu te fixes sur mon clito tandis que je clos mes paupières, me laissant submerger par le plaisir qui jaillit en moi…

Aaaaaaaaaaaaaaaaaaah….

 

 

Lorsque je rouvre les yeux, tu me regardes, la bouche encore humide de mon nectar. Je m’avance vers toi, t’embrassant tendrement. Me saisissant par la taille, tu me fais glisser sur l’épais tapis de laine, sa chaleur venant me flatter le dos. Tu viens te placer au-dessus de moi, m’écartant les jambes de ton genou. Nos lèvres se scindent à nouveau, nos langues batifolent, se mélangent. Je sens ton sexe à l’entrée de ma grotte. L’empoignant, tu m’en effleures le bouton, le faisant aller de haut en bas, l’humidifiant de ma mouille.

- viens … … viens … …

 

 

D’un coup sec, tu t’enfonces en moi, m’arrachant un râle de plaisir mêlé de douleur. Ta tête se niche dans mon cou alors que tu entames un profond va et vient. Agrippée à ton dos, je coince mes jambes sur tes hanches, tandis que tu me pilonnes sans répit, ta queue ressortant quasiment à chaque fois tant l’excitation est grande.

Je t’entends murmurer mon prénom à l’oreille, ce qui ne fait qu’accroître mon plaisir.

Doucement, tu quittes le nid douillet de ma nuque pour me regarder fixement, alors que tu ralentis ta cadence. Haletants, les yeux dans les yeux, nous savourons cet instant magique, cette communion physique de nos deux corps. Un soubresaut me fait comprendre que tu vas bientôt venir…

- laisse-toi aller, te dis-je dans un souffle.

Revenant dans mon cou, tes mains viennent à la rencontre des miennes. C’est dans cette sublime fusion que tu jouis en moi, répandant ta semence chaude au fond de mes entrailles dans un cri rauque.

La respiration encore saccadée, tu m’enlaces et te blottis contre moi, laissant nos corps fatigués se nimber de la douche chaleur de la cheminée.

 

 

 

Par colibri - Publié dans : quand mon esprit s'évade ....
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Commentaires

montagne, ça vous gagne!
commentaire n° :1 posté par : M&A le: 29/04/2007 à 18h58
Cette chaleur soudaine... C'est le climat qui change ?
commentaire n° :2 posté par : L'Eronaute le: 30/04/2007 à 20h12

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