quand mon esprit s'évade ....

Dimanche 21 mars 7 21 /03 /Mars 21:30

TOI

Je pense à toi…

Mais je ne devrais pas.

Toi.

Toi qui me torture l’esprit.

Ta voix.

Tes yeux.

Tes lèvres.

Si douces et charnues.

Des lèvres faites pour embrasser.

Pour m’embrasser.

Je rêve de ta peau contre la mienne.

De ton corps contre le mien.

Mais je ne devrais pas.

Mon coeur s’emballe en ta présence.

Je m’imagine, nue.

Proie de tes mains.

De tes désirs.

L’envie de toi est tellement forte.

Elle emplit mes nuits.

De ton visage.

De ta chaleur.

De ton sexe en moi.

Du plaisir que tu me donnes.

Je pense à toi…

Mais je ne devrais pas.

 

C’est plus fort que moi…

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Lundi 4 janvier 1 04 /01 /Jan 13:11
Ta caresse est en moi, impossible, absente, je la porte partout où je suis...

                        caresse.jpg

Par colibri - Publié dans : quand mon esprit s'évade ....
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Mardi 20 janvier 2 20 /01 /Jan 18:26

Ses lèvres sont douces, charnues. Passé le premier moment d'hésitation, ma langue se glisse dans sa bouche, rencontre la sienne. Nos goûts se mêlent, savoureux et délicats.

 Il colle son corps contre le mien, je le sens puissant, fort. Mes mains me le confirment lorsqu'elles s'insinuent sous son tee-shirt et y découvrent des muscles saillants. Sa peau est douce, tout comme sa toison sur son torse.


 Nos baisers se font plus chauds, plus audacieux, sa bouche avalant littéralement la mienne. Il me pousse lentement contre le bureau tout en continuant à m'embrasser fougueusement. Il m'ôte vivement mon débardeur. Dés lors, mes seins agissent sur lui comme un aimant, ses mains y étant immédiatement attirées. Pendant que sa bouche descend le long de mon cou, il me pétrit la poitrine, me la malaxe avec force, m'arrache quasiment mon soutien-gorge tant son désir est intense. Le mien n'est pas en reste. Complètement sous son emprise, je me frotte contre lui, sentant son sexe proéminent contre le mien déjà humide. A mon tour de lui retirer son tee-shirt que je jette en travers de la pièce. Je ne résiste pas au plaisir de le mordiller. Les épaules, le cou, humm. Je lui grignote aussi les tétons en les faisant tourner entre mes dents. Je le sens se raidir. Est-ce le désir ou moi qui vais trop loin dans la douleur...


Il s'écarte de moi et se penche sur son bureau. D'un large geste de la main, il envoie toute la paperasse au sol, nous faisant place nette. S'agenouillant devant moi, il fait glisser mon bermuda et mon string à terre, me retrouvant entièrement nue devant lui. Il me contemple quelques instants, puis dirige son visage vers mon sexe. Il l'étudie, le respire comme pour s'en imprégner. Il y dépose de petits baisers sur le mont de vénus, joue avec son nez. Il m'écarte les jambes et ses baisers se font plus intimes. Ses légers coups de langues contre mes lèvres me font trembler. Il s'est emparé de mes fesses qu'il emprisonne dans les mains, me poussant contre sa        bouche. Mes doigts s'accrochent à ses cheveux pour l'empêcher de reculer, mais je crois qu'il n'en a nullement envie !

Sa bouche se fait plus vorace, elle m'engloutit totalement. Sa langue est démoniaque, se faufilant partout à la fois. Mes gémissements emplissent la pièce lorsqu'elle rentre en moi, me léchant les entrailles tel un animal affamé.


Il se redresse et ôte le reste de ses vêtements. Sa nudité est parfaite et son sexe tendu vers moi, un appel à l'amour. Il me prend sous les bras, me soulève et me dépose sur son bureau comme si j'étais un fétu de paille. Les cuisses écartées, je n'attends que lui...

Il s'insère en moi délicatement, je ferme les paupières tant la sensation est délicieuse. Son sexe me remplit entièrement et je le retiens en moi tel un étui de chair. Il entame lentement ses va et vient tout en soutenant mon regard. Mes mains caressent ses fesses, le pressent encore plus contre moi. Je veux chaque centimètre de lui en moi, tout en moi.

- plus fort...

Ces deux mots sont plus une supplique qu'une demande...


Et il accélère. Et il s'enfonce à chaque fois plus profondément en moi. Le bureau tangue sous ses coups de butoir, et mon esprit vacille sous ses assauts bestiaux. Mon corps n'est que désir, n'est que chaleur. Je m'agrippe à lui, crochetant mes cuisses à sa taille, l'emprisonnant. Mes ongles labourent son dos, y laissant des ornières rougeâtres. Nos souffles s'accélèrent, nos gémissements s'intensifient, faisant place à des cris de plus en plus rauques. Soudain, il se raidi, et dans un ultime soubresaut, explose en moi. Je sens sa semence m'envahir et dans un cri aigu, je me laisse aller au paroxysme du plaisir...

Un bon moment plus tard, c'est le regard un peu gêné que nous nous quittons. Il me raccompagne à l'ascenseur. Nous nous embrassons une dernière fois, me murmurant à l'oreille un « à très vite » qui me fait sourire.


Me revoilà dans ma voiture, sous ce soleil caniculaire. Le courrier urgent, lui, est resté sur le bureau....

                                        

              

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Mardi 14 octobre 2 14 /10 /Oct 19:22

Vendredi 15 juillet, 15h30. Les rues de Lille sont désertes par cet après-midi étouffant. A croire que personne n’ose braver ce soleil caniculaire. Et moi, je suis là, dans ma voiture postale, ou plutôt, dans mon four ! J’ai l’impression d’être un rôti !! Quelle idée de travailler un jour où tout le monde profite d’un pont comme ça. Mes clients se comptent sur les doigts d’une seule main et j’ai quasiment une heure et demie à tuer, ça va être horriblement long…

Troisième client, un cabinet d’architecture. Je sonne à l’interphone, on ouvre. Trois étages et me voilà devant la porte déjà entrouverte à mon intention.

- entrez, entrez…

A peine à l’intérieur et la climatisation me saute au visage.

- que dieu bénisse la clim ! Dis-je en souriant. Y a quelqu’un ?

- oui, oui, je suis là…

La voix vient du fond du couloir, c’est le patron. Je suis cette direction, je m’attends à croiser au moins une secrétaire, mais personne, sûrement en RTT.

- désolé, mais je vais vous retarder, comme vous avez pu le constater je suis tout seul, mes collaboratrices ont toutes voulu profiter de ce pont du 14 juillet, mais comme j’avais deux, trois courriers importants à finir, je me suis dévoué, normal, c’est moi le boss !

A peine finie sa phrase, je le vois sortir du bureau au moment où j’arrive. Y a pas à dire, c’est vraiment un bel homme, mais moi qui ait tellement l’habitude de le voir en costume-cravatte, quelle surprise de le contempler en tee-shirt et jean, quelle transformation ! Je ne peux retenir un « waouh » d’admiration qui ne lui échappe pas.

- oui, je sais, je suis négligé aujourd’hui.

- non, au contraire, je vous trouve très bien, ça change.

Je ne peux tout de même pas lui dire que son tee-shirt lui moule le torse comme une seconde peau et que son jean lui fait un cul d’enfer !

- je vous plais, s’amuse-t-il à me demander.

- totalement subjuguée même.

- ah oui ?

Et il ponctue sa question d’un haussement de sourcil cabotin qui ne m’échappe pas. Houlà, dans quoi je m’embarque…

- vous voulez boire quelque chose ? Eau, jus de fruits, sodas ?

- ma foi pourquoi pas, un truc frais me ferait le plus grand bien, il fait trop chaud dehors, c’est intenable.

Je le suis jusqu’à son bureau où trône une table de travail immense, encombrée de papiers et de plans divers et variés. Cachée derrière, la caverne d’Ali Baba : le mini frigo !

- jus d’oranges, ça va ?

- parfait, pourvu que ce soit frais.

Je ne peux m’empêcher de poser ma canette contre mon front, me rafraîchissant immédiatement.

- dommage qu’il n’y ait pas de douche ici, je vous l’aurais bien proposée.

- je crois que je me serais laissée tenter.

- j’aurais pu en profiter aussi, me lançant cette phrase en me fixant intensément du regard.

Je baisse les yeux, rougissante, mon trouble ne lui échappant pas.

- il y a toujours une nuée de secrétaires autour de moi habituellement et je n’ai jamais eu la possibilité de vous avouer à quel point je vous trouvais charmante.

- c’est gentil, je vous retourne le compliment, essayant de me changer les idées en buvant un peu.

- toujours chaud ?

- un peu moins quand même, mais pas encore totalement rafraîchie.

- laissez moi vous aider…

 S’approchant doucement, il vient apposer sa canette contre ma nuque, me donnant la chair de poule, mais je ne sais si c’est la fraîcheur de la bouteille ou la proximité de nos deux corps qui en est responsable. Je lève les yeux sur lui, soutenant son regard. Son autre main vient tâter la moiteur de ma peau sous mon débardeur. Je perçois une légère odeur de transpiration émanant de son corps et rien que cela me donne envie de lui.

- vous avez un peu de temps ? Me demande-t-il, tout en continuant à caresser doucement mon ventre du bout des doigts.

- je dois avoir un peu plus d’une heure devant moi, c’est mort aujourd’hui…

Plus envie de réfléchir si ce que je fais est bien ou mal, juste la volonté de profiter de l’instant présent.

Je lui tends mes lèvres, offertes. Il accepte mon invitation en m’embrassant tendrement, de cette tendresse qui caractérise  tout premier baiser entre deux êtres qui ne se connaissent pas encore…



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Jeudi 18 octobre 4 18 /10 /Oct 19:26

L’heure est venue. Tu es là, face à moi. Je peux apercevoir ton visage sur mon écran. Ah, les merveilles de la technologie ! On se regarde, détaillant l’autre comme si c’était la première fois que l’on se voyait.
Les dialogues fusent, les rires se joignent à eux. Nos doigts dansent sur le clavier. Conversation digitale.
Le moment approche, nos phrases se font plus chaudes, plus intimes. L’envie de voir l’autre a changé. Les vêtements deviennent superflus. Ton regard s’est transformé, tes yeux se font désirs, ils me désirent… et je ne résiste pas.
Mes mains commencent à glisser sur mon cou, mes épaules... Elles font lentement tomber les bretelles de ma nuisette, une à une. Seulement éclairée par une lampe de bureau, ma peau blanche contraste avec l’obscurité de ma chambre.
De ton côté, tu as ôté ton tee-shirt, me laissant contempler ton torse. Dieu que je voudrais m’y blottir.
Tu me demandes de baisser légèrement la caméra pour admirer mes seins. Je m’exécute docilement. Mon visage disparaît pour être remplacé par deux globes laiteux où trône ce colibri que tu aimes tant. Mes mains se font tiennes, dansant sur ma peau, ondulant sur ma poitrine. Je ferme les yeux, t’imaginant prés de moi, fouillant ma mémoire pour y retrouver ton odeur.
Je t’invite à abaisser, toi aussi, ta webcam. Elle atterrit sur ton sexe, déjà tendu, que tu caresses doucement.
Hummmm, ce qu’il me fait envie, j’adorerais plonger ma tête entre tes jambes pour le déguster à grands coups de langue.
Il n’y a plus de visages sur l’écran, seulement deux corps affamés, avides d’un manque qu’ils cherchent à combler virtuellement, faute de réel…
Tes mots apparaissent, demandeurs, et je me laisse faire, captivée par tes requêtes de plus en plus osées. Mes doigts s’agitent de plus en plus en moi, décuplant mon bien-être, mon plaisir, notre plaisir à tous les deux.
Tu tiens désormais ton sexe à pleine main, le branlant puissamment. J’aperçois, au gré de tes mouvements, ce léger écoulement qui suinte de ton méat, prémices d’un orgasme approchant.
Je n’en peux plus d’accélérer, je vais bientôt venir…
« Appelle-moi », juste quelques mots que je t’envoie.
Immédiatement, mon portable sonne.
A l’autre bout, ta voix, rauque et saccadée, qui me susurre son désir, qui me dit qu’il est temps de se laisser aller. Alors, laissons-nous aller…
La tempête déferle en nous simultanément, nos cris emplissent nos oreilles, nous rendent sourds, saturés de plaisir.
Folie de quelques secondes…
Puis le silence.
Je replie mes jambes, pudiquement, tandis que tu repointes la caméra sur toi, le sourire aux lèvres. J’entends encore ta voix, ton rire, comme c’était bon, comme à chaque fois. Je remonte la webcam sur mon visage, nous nous regardons, déçus et frustrés de ne pouvoir se contenter que de virtuel, pour l’instant. Encore quelques paroles et la fatigue se fait sentir, il est temps de se quitter. Chacun envoie des baisers à l’autre, nos mains se saluant. Tu mimes une étreinte, me donnant l’impression que tu me serres dans tes bras pour me dire bonsoir. Un dernier regard et tu coupes…
Immobile devant mon écran noir, je me remémore encore ces instants passionnés passés avec toi. Je me glisse enfin au fond de mes draps, vides de toute chaleur.
Après ces moments en ta compagnie, c’est dur de se retrouver seule, encore.
Le sommeil ne tarde pas à me trouver, pleurant au creux de mon lit…

                     

 

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Mardi 26 juin 2 26 /06 /Juin 21:19

Appuyée contre le lavabo de la salle de bains, je t’attends. Tellement impatiente que je n’ai même pas ôté mon tee-shirt, juste le bas…

Je te regarde à travers le miroir, tu viens te placer derrière moi, frottant ton sexe dur contre mes fesses. Tu as remonté ton polo par-dessus ta tête, me montrant ton torse. Tu sais à quel point je l’aime ce torse, musclé, velu et tellement viril lorsqu’on y aperçoit ces deux chaînes qui pendent à ton cou.

Pas de préliminaires, ni de fioritures, je veux juste te sentir en moi, là, maintenant…

Lentement, tu me pénètres, me faisant instantanément gémir. Tu poses tes mains sur mon ventre. J’entends tes murmures dans mon cou, et là, simultanément, nous nous regardons dans ce miroir, témoin muet de nos ébats. Chacun peut y lire une telle intensité de désir dans les yeux de l’autre que cela ne fait que décupler notre propre plaisir. Je ferme les paupières, savourant ce va et vient qui m’arrache des râles. De plus en plus fort, de plus en plus vite, que c’est bon !!!

J’écarte les jambes de plus belle et me cambre au maximum pour t’accueillir au plus profond de mon être. Tu t’agrippes à ma taille, me coinçant contre ton bassin. Pris de frénésie, les secondes s’égrènent, faisant  s’éterniser ce délicieux coït.

Soudain, un soubresaut. Tu jouis puissamment en hurlant ton plaisir à mes oreilles, ce cri mâle et rauque qui m’excite au plus haut point et qui provoque au même moment ma propre jouissance, forte et incontrôlée.

Tu empaumes mes seins, laissant le calme revenir en nous.

Le cœur encore battant, nos regards se croisent à nouveau dans ce miroir, reflet d’un instant passionné. J’observe tes lèvres papillonner dans mon cou, ce que tu es beau ainsi…

Je me retourne et viens t’embrasser, me coller contre toi, sentir encore cette odeur musquée de l’amour flotter dans l’air.

C’est tellement bon de faire l’amour avec toi…

J’en veux encore…

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Mardi 5 juin 2 05 /06 /Juin 23:53

Pour toi, ce soir, je me ferai belle

M’habillerai de rubans, de dentelles

Pour toi, je mettrai ma plus fine lingerie

Artifices de tissus qui me rendront plus jolie

Pour toi, à mes jambes, je glisserai mes bas

Véritable seconde peau, au toucher de soie

Pour toi, je me nimberai de mon plus doux parfum

Impatiente déjà que nous ne fassions plus qu’un

Pour toi, je serai prête à toutes les audaces

Offerte, sous ta domination, je me place

Pour toi, j’accomplirai tout ce que tu désires

Mon seul souhait est de te faire plaisir

Pour toi, je traverserai un pays tout entier

Pour enfin te dire ces trois mots que je n’ose prononcer…

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Vendredi 25 mai 5 25 /05 /Mai 00:17

 

Je m’imagine souvent entre vous. Vous, mes deux fantasmes.

Mon ange aux yeux bleus, mon démon aux yeux verts. Ensembles dans le même lit, trio sensuel.

Je serai le centre de tous vos désirs, toutes vos attentions. Telle une symétrie parfaite, chacun s’occuperait de moi, les mêmes gestes délicats, les mêmes mots prononcés, la même chaleur, la même tendresse…

Oscillant sous vos caresses, sous vos baisers, je laisserai mon corps brûlant succomber à l’appel du plaisir. Je ne saurai quelle bouche embrasser, quel sexe affoler de mes mains. Vos lèvres seront partout à la fois, me rendant fiévreuse, affamée. Dans mon cou, sur ma bouche, s’aspirant tous les trois en même temps. Mes seins seraient dégustés par vos palais de gourmets, vos mains s’insinueraient dans mon intimité humide, la fouillant, la triturant. La tempête s’abattrait en moi lorsque mes deux orifices, gorgés de vos caresses, seraient investis simultanément par vos doigts inquisiteurs. Et là, poupée de chair, mes cris résonnant dans vos oreilles, je m’abandonnerai à la vague déferlante du plaisir, lovée entre vos deux corps…

                                     

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Mercredi 16 mai 3 16 /05 /Mai 23:43

Manque d'inspiration
Manque de temps
Mais je ne vous laisse pas...

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Samedi 28 avril 6 28 /04 /Avr 19:27

Tellement longtemps que je l’attendais ce week-end à la montagne. Non pas que j’aime particulièrement skier, mais le fait de me retrouver seule avec toi, dans ce chalet, me rendait folle de joie. La route fut laborieuse, très enneigée surtout, une tempête était annoncée pour les heures à venir et ce n’était pas pour me rassurer.

 

 

- t’inquiète, ça va aller, le chalet est très sûr, la voiture sera au garage et le frigo est rempli !

Tu me fais rire, jamais de soucis avec toi.

 Ça y est, nous y sommes enfin. Exactement ce que j’imaginais, un gros bloc de bois très massif !

C’est sur que ça doit avoir plus d’allure en été !

Flûte ! Le vent redouble d’intensité juste au moment où l’on sort. A peine le temps d’attraper les bagages et nous voilà transformés en bonhommes de neige !

- vite, ouvre la porte, je suis frigorifiée !

- voilà, ça y est. Allez, rentre mon p’tit glaçon !

Brrr, enfin.

 

A tâtons, je trouve l’interrupteur. L’endroit est très rustique. Il a l’air plus grand que de l’extérieur, avec un salon où trône une cheminée colossale, j’adore ! Nos cheveux sont pleins de neige, chacun aide l’autre à l’enlever. Tu m’aides à ôter mon manteau.

- si ça ne te dérange pas, je vais aller me doucher en vitesse pendant que tu défais les valises. Je te préparerais un bon bain et j’irais allumer la cheminée comme ça tu auras bien chaud en descendant.

- très bonne idée ça !

Nous montons ensemble à l’étage, nos bagages à la main. Je m’affaire, rangeant nos vêtements dans les placards.

Je t’entends siffloter sous la douche, imaginait l’eau ruisselant sur ton corps musclé. J’ai bien envie de venir te frotter coquinement le dos… Mais déjà tu coupes tout. Pfff, c’est vraiment une douche trop rapide.

Ah, le bruit de l’eau revient à mes oreilles, la baignoire se remplit, j’ai déjà hâte de m’y plonger…

- dépêche-toi, j’ai froid moi !

- allez, viens chochotte, ton bain est bientôt prêt.

J’ouvre la porte au moment où tu verses les sels de bain dans l’eau chaude. Hummm, il fait bon et une odeur marine s’engouffre dans mes narines, je vais me régaler.

- profite-en ma puce, je vais allumer la cheminée et préparer un truc à grignoter.

 

Tu poses un léger baiser sur mes lèvres avant de partir, me laissant en tête à tête avec la baignoire. En trente secondes me voilà dans l’eau. Elle est chaude, hummm. Je sens mon corps se détendre petit à petit. En fermant les yeux, je t’imagine encore sous la douche, j’aurais dû t’y rejoindre, on aurait fait des coquineries !

Cette seule pensée me donne des frissons.

Comme aimantée, ma main se dirige lentement vers mon sexe et y débusque la perle nichée dans son écrin de chair. Je la caresse, la tapote, la faisant rouler sous la pulpe de mes doigts. Les ondes de plaisir se succèdent, me tiraillant les reins. Je malmène mon clitoris entre mon index et mon majeur en gémissant doucement…

Soudain, une voix…

- tu t’es encore endormie toi ! Dépêche-toi, le dîner est prêt !

- oui, oui, j’arrive.

A contrecoeur, je sors de la baignoire, le sexe encore palpitant et affamé.

Je me sèche et m’habille de l’épais peignoir en éponge laissé à mon attention sur la chaise, les pieds dans mes chaussons et me voilà en bas.

- wahou, sexy !!

- t’as vu ça, la classe, hein ! Et pour lui prouver ce que j’avance, j’entrouvre le peignoir, laissant apparaître ma peau nue.

- humm, tu me donnes faim…

- dans ce cas, sers mon assiette, lui dis-je en riant à gorge déployée

- tsss, tsss, tu pers rien pour attendre toi !

Tagliatelles à la carbonara, tu as vraiment le don pour faire des repas délicieux avec deux - trois bricoles dénichées au frigo.

Finissant mon verre de vin, j’admire le feu dans la cheminée massive. Un épais tapis de laine la sépare du canapé juste en face.

- on s’assoit devant la cheminée ?

- vas-y, je débarrasse la table et je ramène la bouteille, ma puce.

 

Je m’installe prestement dans le fauteuil. Il est tellement confortable, et d’une douceur, on dirait du velours. L’âtre face à moi diffuse une chaleur soutenue. Je regarde le ballet des flammes devant moi. Pendant  que mes orteils s’enfoncent de plus belle dans le moelleux du tapis, je ferme les yeux, me laissant envahir par cet instant de bien-être.

Je perçois le mouvement du feu, l’impression qu’il me frôle, comme si, d’invisibles spectres enflammés essayaient de s’immiscer entre mes jambes. Je n’ai pas envie de résister. J’écarte les pans du peignoir, laissant cette force imaginaire me pénétrer. Une vague de lave déferle sur moi, inondant mon corps de sa chaleur.

Délicatement, deux mains viennent empaumer mes seins, me faisant sursauter. Tu es derrière moi, contre le canapé, me dévisageant. Tu te penches vers moi, me susurrant à l’oreille :

- humm, tu es tellement belle quand tu es comme ça, offerte…

Je redresse la tête, nos lèvres s’unissent en un baiser chaud et tendre. Nos langues se touchant, se lovant l’une contre l’autre.

Mélange de salives, mélange de saveurs, mélange de goûts…

Je tends les bras vers toi, t’agrippant la nuque, tandis que tes mains pressent mes seins, pinçant la pointe, les caressant, les pétrissant…

- j’ai envie de toi, tellement envie… fais moi l’amour…

 

Tu te détaches de mon emprise, obéissant à ma prière et viens t’agenouiller devant mes jambes écartées.

J’ôte mon peignoir alors que tu en fais autant de tes vêtements. J’admire ton sexe déjà tendu, l’envie de l’avaler est tellement forte mais non, c’est toi qui mènes la danse ce soir…

Tu caresses doucement mes fesses, me fixant du regard. Les secondes semblent de longues minutes.

Tu te penches vers moi, tes lèvres frôlant mon entrecuisse, y déposant de légers baisers sur l’épiderme tendre de mon entrejambe. Aucune parcelle de ma peau n’est délaissée. Lentement, tu remontes vers mon sexe, humant l’odeur de femme qui s’en dégage. Je sais que tu l’aimes cette odeur, qu’elle te fait vibrer.

Tu amènes tes mains sur mes reins, m’attirant plus vers toi. De ton nez, tu effleures mon mont de vénus, y dessinant des entrelacs irréels. Mon corps n’est que chaleur, mon sexe, un animal affamé.

Presque timidement, tu avances la langue sur ma vulve, sur les grandes lèvres, en suçant leurs contours ourlés. Tu les aspires, les lèches, ta salive se mélangeant à mon jus.

Je glisse mes mains dans tes cheveux, appuyant sur ta tête pour l’enfoncer plus encore en moi. Ta langue se fait plus incisive, se concentrant sur mon clitoris. Elle tourne autour de lui avant de le poignarder de petits coups vifs. Lentement, le plaisir vient se loger dans mes reins. Mais elle recommence à me torturer, et encore, et encore…

Mes gémissements emplissent la pièce, t’incitant à plus d’audace. Tu têtes mon bouton d’amour comme je le ferais de ta queue. Je sens ta bouche partout sur mon sexe, butinant, piquetant, suçant, léchant, omniprésence diabolique. Tu mordilles mes lèvres avant d’enfourner profondément ta langue en moi, t’abreuvant à ma source.

Elle caresse l’intérieur tendre de mon vagin, se régalant de mes chairs. Mes ongles s’enfoncent dans tes épaules, présageant l’arrivée imminente de l’orgasme. Tu te fixes sur mon clito tandis que je clos mes paupières, me laissant submerger par le plaisir qui jaillit en moi…

Aaaaaaaaaaaaaaaaaaah….

 

 

Lorsque je rouvre les yeux, tu me regardes, la bouche encore humide de mon nectar. Je m’avance vers toi, t’embrassant tendrement. Me saisissant par la taille, tu me fais glisser sur l’épais tapis de laine, sa chaleur venant me flatter le dos. Tu viens te placer au-dessus de moi, m’écartant les jambes de ton genou. Nos lèvres se scindent à nouveau, nos langues batifolent, se mélangent. Je sens ton sexe à l’entrée de ma grotte. L’empoignant, tu m’en effleures le bouton, le faisant aller de haut en bas, l’humidifiant de ma mouille.

- viens … … viens … …

 

 

D’un coup sec, tu t’enfonces en moi, m’arrachant un râle de plaisir mêlé de douleur. Ta tête se niche dans mon cou alors que tu entames un profond va et vient. Agrippée à ton dos, je coince mes jambes sur tes hanches, tandis que tu me pilonnes sans répit, ta queue ressortant quasiment à chaque fois tant l’excitation est grande.

Je t’entends murmurer mon prénom à l’oreille, ce qui ne fait qu’accroître mon plaisir.

Doucement, tu quittes le nid douillet de ma nuque pour me regarder fixement, alors que tu ralentis ta cadence. Haletants, les yeux dans les yeux, nous savourons cet instant magique, cette communion physique de nos deux corps. Un soubresaut me fait comprendre que tu vas bientôt venir…

- laisse-toi aller, te dis-je dans un souffle.

Revenant dans mon cou, tes mains viennent à la rencontre des miennes. C’est dans cette sublime fusion que tu jouis en moi, répandant ta semence chaude au fond de mes entrailles dans un cri rauque.

La respiration encore saccadée, tu m’enlaces et te blottis contre moi, laissant nos corps fatigués se nimber de la douche chaleur de la cheminée.

 

 

 

Par colibri - Publié dans : quand mon esprit s'évade ....
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