Mardi 5 juin 2 05 /06 /Juin 23:53

Pour toi, ce soir, je me ferai belle

M’habillerai de rubans, de dentelles

Pour toi, je mettrai ma plus fine lingerie

Artifices de tissus qui me rendront plus jolie

Pour toi, à mes jambes, je glisserai mes bas

Véritable seconde peau, au toucher de soie

Pour toi, je me nimberai de mon plus doux parfum

Impatiente déjà que nous ne fassions plus qu’un

Pour toi, je serai prête à toutes les audaces

Offerte, sous ta domination, je me place

Pour toi, j’accomplirai tout ce que tu désires

Mon seul souhait est de te faire plaisir

Pour toi, je traverserai un pays tout entier

Pour enfin te dire ces trois mots que je n’ose prononcer…

Par colibri - Publié dans : quand mon esprit s'évade ....
Ecrire un commentaire - Voir les 2 commentaires
Vendredi 25 mai 5 25 /05 /Mai 00:17

 

Je m’imagine souvent entre vous. Vous, mes deux fantasmes.

Mon ange aux yeux bleus, mon démon aux yeux verts. Ensembles dans le même lit, trio sensuel.

Je serai le centre de tous vos désirs, toutes vos attentions. Telle une symétrie parfaite, chacun s’occuperait de moi, les mêmes gestes délicats, les mêmes mots prononcés, la même chaleur, la même tendresse…

Oscillant sous vos caresses, sous vos baisers, je laisserai mon corps brûlant succomber à l’appel du plaisir. Je ne saurai quelle bouche embrasser, quel sexe affoler de mes mains. Vos lèvres seront partout à la fois, me rendant fiévreuse, affamée. Dans mon cou, sur ma bouche, s’aspirant tous les trois en même temps. Mes seins seraient dégustés par vos palais de gourmets, vos mains s’insinueraient dans mon intimité humide, la fouillant, la triturant. La tempête s’abattrait en moi lorsque mes deux orifices, gorgés de vos caresses, seraient investis simultanément par vos doigts inquisiteurs. Et là, poupée de chair, mes cris résonnant dans vos oreilles, je m’abandonnerai à la vague déferlante du plaisir, lovée entre vos deux corps…

                                     

Par colibri - Publié dans : quand mon esprit s'évade ....
Ecrire un commentaire - Voir les 4 commentaires
Mercredi 16 mai 3 16 /05 /Mai 23:43

Manque d'inspiration
Manque de temps
Mais je ne vous laisse pas...

Par colibri - Publié dans : quand mon esprit s'évade ....
Ecrire un commentaire - Voir les 4 commentaires
Lundi 7 mai 1 07 /05 /Mai 13:20

Oui, je sais, la gourmandise est un vilain défaut.....

mais j'aime ça !!!

Par colibri - Publié dans : zone humour
Ecrire un commentaire - Voir les 2 commentaires
Vendredi 4 mai 5 04 /05 /Mai 10:47

Que j'aime voir, chère indolente,
De ton corps si beau,
Comme une étoffe vacillante,
Miroiter la peau !

Sur ta chevelure profonde
Aux âcres parfums,
Mer odorante et vagabonde
Aux flots bleus et bruns,

Comme un navire qui s'éveille
Au vent du matin,
Mon âme rêveuse appareille
Pour un ciel lointain.

Tes yeux, où rien ne se révèle
De doux ni d'amer,
Sont deux bijoux froids où se mêle
L'or avec le fer.

A te voir marcher en cadence,
Belle d'abandon,
On dirait un serpent qui danse
Au bout d'un bâton.

Sous le fardeau de ta paresse
Ta tête d'enfant
Se balance avec la mollesse
D'un jeune éléphant,

Et ton corps se penche et s'allonge
Comme un fin vaisseau
Qui roule bord sur bord et plonge
Ses vergues dans l'eau.

Comme un flot grossi par la fonte
Des glaciers grondants,
Quand l'eau de ta bouche remonte
Au bord de tes dents,

Je crois boire un vin de Bohême,
Amer et vainqueur,
Un ciel liquide qui parsème
D'étoiles mon coeur !

 

 

Charles BAUDELAIRE (1821-1867)

Par colibri - Publié dans : j'aime leurs plumes...
Ecrire un commentaire - Voir les 3 commentaires
Samedi 28 avril 6 28 /04 /Avr 19:27

Tellement longtemps que je l’attendais ce week-end à la montagne. Non pas que j’aime particulièrement skier, mais le fait de me retrouver seule avec toi, dans ce chalet, me rendait folle de joie. La route fut laborieuse, très enneigée surtout, une tempête était annoncée pour les heures à venir et ce n’était pas pour me rassurer.

 

 

- t’inquiète, ça va aller, le chalet est très sûr, la voiture sera au garage et le frigo est rempli !

Tu me fais rire, jamais de soucis avec toi.

 Ça y est, nous y sommes enfin. Exactement ce que j’imaginais, un gros bloc de bois très massif !

C’est sur que ça doit avoir plus d’allure en été !

Flûte ! Le vent redouble d’intensité juste au moment où l’on sort. A peine le temps d’attraper les bagages et nous voilà transformés en bonhommes de neige !

- vite, ouvre la porte, je suis frigorifiée !

- voilà, ça y est. Allez, rentre mon p’tit glaçon !

Brrr, enfin.

 

A tâtons, je trouve l’interrupteur. L’endroit est très rustique. Il a l’air plus grand que de l’extérieur, avec un salon où trône une cheminée colossale, j’adore ! Nos cheveux sont pleins de neige, chacun aide l’autre à l’enlever. Tu m’aides à ôter mon manteau.

- si ça ne te dérange pas, je vais aller me doucher en vitesse pendant que tu défais les valises. Je te préparerais un bon bain et j’irais allumer la cheminée comme ça tu auras bien chaud en descendant.

- très bonne idée ça !

Nous montons ensemble à l’étage, nos bagages à la main. Je m’affaire, rangeant nos vêtements dans les placards.

Je t’entends siffloter sous la douche, imaginait l’eau ruisselant sur ton corps musclé. J’ai bien envie de venir te frotter coquinement le dos… Mais déjà tu coupes tout. Pfff, c’est vraiment une douche trop rapide.

Ah, le bruit de l’eau revient à mes oreilles, la baignoire se remplit, j’ai déjà hâte de m’y plonger…

- dépêche-toi, j’ai froid moi !

- allez, viens chochotte, ton bain est bientôt prêt.

J’ouvre la porte au moment où tu verses les sels de bain dans l’eau chaude. Hummm, il fait bon et une odeur marine s’engouffre dans mes narines, je vais me régaler.

- profite-en ma puce, je vais allumer la cheminée et préparer un truc à grignoter.

 

Tu poses un léger baiser sur mes lèvres avant de partir, me laissant en tête à tête avec la baignoire. En trente secondes me voilà dans l’eau. Elle est chaude, hummm. Je sens mon corps se détendre petit à petit. En fermant les yeux, je t’imagine encore sous la douche, j’aurais dû t’y rejoindre, on aurait fait des coquineries !

Cette seule pensée me donne des frissons.

Comme aimantée, ma main se dirige lentement vers mon sexe et y débusque la perle nichée dans son écrin de chair. Je la caresse, la tapote, la faisant rouler sous la pulpe de mes doigts. Les ondes de plaisir se succèdent, me tiraillant les reins. Je malmène mon clitoris entre mon index et mon majeur en gémissant doucement…

Soudain, une voix…

- tu t’es encore endormie toi ! Dépêche-toi, le dîner est prêt !

- oui, oui, j’arrive.

A contrecoeur, je sors de la baignoire, le sexe encore palpitant et affamé.

Je me sèche et m’habille de l’épais peignoir en éponge laissé à mon attention sur la chaise, les pieds dans mes chaussons et me voilà en bas.

- wahou, sexy !!

- t’as vu ça, la classe, hein ! Et pour lui prouver ce que j’avance, j’entrouvre le peignoir, laissant apparaître ma peau nue.

- humm, tu me donnes faim…

- dans ce cas, sers mon assiette, lui dis-je en riant à gorge déployée

- tsss, tsss, tu pers rien pour attendre toi !

Tagliatelles à la carbonara, tu as vraiment le don pour faire des repas délicieux avec deux - trois bricoles dénichées au frigo.

Finissant mon verre de vin, j’admire le feu dans la cheminée massive. Un épais tapis de laine la sépare du canapé juste en face.

- on s’assoit devant la cheminée ?

- vas-y, je débarrasse la table et je ramène la bouteille, ma puce.

 

Je m’installe prestement dans le fauteuil. Il est tellement confortable, et d’une douceur, on dirait du velours. L’âtre face à moi diffuse une chaleur soutenue. Je regarde le ballet des flammes devant moi. Pendant  que mes orteils s’enfoncent de plus belle dans le moelleux du tapis, je ferme les yeux, me laissant envahir par cet instant de bien-être.

Je perçois le mouvement du feu, l’impression qu’il me frôle, comme si, d’invisibles spectres enflammés essayaient de s’immiscer entre mes jambes. Je n’ai pas envie de résister. J’écarte les pans du peignoir, laissant cette force imaginaire me pénétrer. Une vague de lave déferle sur moi, inondant mon corps de sa chaleur.

Délicatement, deux mains viennent empaumer mes seins, me faisant sursauter. Tu es derrière moi, contre le canapé, me dévisageant. Tu te penches vers moi, me susurrant à l’oreille :

- humm, tu es tellement belle quand tu es comme ça, offerte…

Je redresse la tête, nos lèvres s’unissent en un baiser chaud et tendre. Nos langues se touchant, se lovant l’une contre l’autre.

Mélange de salives, mélange de saveurs, mélange de goûts…

Je tends les bras vers toi, t’agrippant la nuque, tandis que tes mains pressent mes seins, pinçant la pointe, les caressant, les pétrissant…

- j’ai envie de toi, tellement envie… fais moi l’amour…

 

Tu te détaches de mon emprise, obéissant à ma prière et viens t’agenouiller devant mes jambes écartées.

J’ôte mon peignoir alors que tu en fais autant de tes vêtements. J’admire ton sexe déjà tendu, l’envie de l’avaler est tellement forte mais non, c’est toi qui mènes la danse ce soir…

Tu caresses doucement mes fesses, me fixant du regard. Les secondes semblent de longues minutes.

Tu te penches vers moi, tes lèvres frôlant mon entrecuisse, y déposant de légers baisers sur l’épiderme tendre de mon entrejambe. Aucune parcelle de ma peau n’est délaissée. Lentement, tu remontes vers mon sexe, humant l’odeur de femme qui s’en dégage. Je sais que tu l’aimes cette odeur, qu’elle te fait vibrer.

Tu amènes tes mains sur mes reins, m’attirant plus vers toi. De ton nez, tu effleures mon mont de vénus, y dessinant des entrelacs irréels. Mon corps n’est que chaleur, mon sexe, un animal affamé.

Presque timidement, tu avances la langue sur ma vulve, sur les grandes lèvres, en suçant leurs contours ourlés. Tu les aspires, les lèches, ta salive se mélangeant à mon jus.

Je glisse mes mains dans tes cheveux, appuyant sur ta tête pour l’enfoncer plus encore en moi. Ta langue se fait plus incisive, se concentrant sur mon clitoris. Elle tourne autour de lui avant de le poignarder de petits coups vifs. Lentement, le plaisir vient se loger dans mes reins. Mais elle recommence à me torturer, et encore, et encore…

Mes gémissements emplissent la pièce, t’incitant à plus d’audace. Tu têtes mon bouton d’amour comme je le ferais de ta queue. Je sens ta bouche partout sur mon sexe, butinant, piquetant, suçant, léchant, omniprésence diabolique. Tu mordilles mes lèvres avant d’enfourner profondément ta langue en moi, t’abreuvant à ma source.

Elle caresse l’intérieur tendre de mon vagin, se régalant de mes chairs. Mes ongles s’enfoncent dans tes épaules, présageant l’arrivée imminente de l’orgasme. Tu te fixes sur mon clito tandis que je clos mes paupières, me laissant submerger par le plaisir qui jaillit en moi…

Aaaaaaaaaaaaaaaaaaah….

 

 

Lorsque je rouvre les yeux, tu me regardes, la bouche encore humide de mon nectar. Je m’avance vers toi, t’embrassant tendrement. Me saisissant par la taille, tu me fais glisser sur l’épais tapis de laine, sa chaleur venant me flatter le dos. Tu viens te placer au-dessus de moi, m’écartant les jambes de ton genou. Nos lèvres se scindent à nouveau, nos langues batifolent, se mélangent. Je sens ton sexe à l’entrée de ma grotte. L’empoignant, tu m’en effleures le bouton, le faisant aller de haut en bas, l’humidifiant de ma mouille.

- viens … … viens … …

 

 

D’un coup sec, tu t’enfonces en moi, m’arrachant un râle de plaisir mêlé de douleur. Ta tête se niche dans mon cou alors que tu entames un profond va et vient. Agrippée à ton dos, je coince mes jambes sur tes hanches, tandis que tu me pilonnes sans répit, ta queue ressortant quasiment à chaque fois tant l’excitation est grande.

Je t’entends murmurer mon prénom à l’oreille, ce qui ne fait qu’accroître mon plaisir.

Doucement, tu quittes le nid douillet de ma nuque pour me regarder fixement, alors que tu ralentis ta cadence. Haletants, les yeux dans les yeux, nous savourons cet instant magique, cette communion physique de nos deux corps. Un soubresaut me fait comprendre que tu vas bientôt venir…

- laisse-toi aller, te dis-je dans un souffle.

Revenant dans mon cou, tes mains viennent à la rencontre des miennes. C’est dans cette sublime fusion que tu jouis en moi, répandant ta semence chaude au fond de mes entrailles dans un cri rauque.

La respiration encore saccadée, tu m’enlaces et te blottis contre moi, laissant nos corps fatigués se nimber de la douche chaleur de la cheminée.

 

 

 

Par colibri - Publié dans : quand mon esprit s'évade ....
Ecrire un commentaire - Voir les 2 commentaires
Lundi 23 avril 1 23 /04 /Avr 00:24

 

 

 

Quand vient la nuit et que tout est calme dehors, je me couche, seule, dans mon grand lit froid. Instinctivement, mes pensées volent vers toi, qui es loin de moi. Je ferme les yeux et t’imagine à mes côtés. Ta présence, rassurante, réconfortante. L’odeur qui émane de toi, de ton corps chaud, musquée après l’amour. Ton souffle tiède qui vient frôler ma nuque, qui me fait frissonner. Tes yeux bleus, magnifiques, océans de tendresse dans lequel je me plonge avec délice quand tu me regardes avec ce regard envoûtant, hypnotisant, lorsqu’il est rempli de désir. Tes mains qui me caressent, qui me transmettent leur douceur…

 

Tel un spectre, tu hantes mes nuits, et quand tu prends possession de mon être, mes mains deviennent les tiennes et se mettent à explorer mon corps qui te réclame, qui a faim de toi…

 

Repue, je m’endors, l’esprit léger mais mes dernières pensées, elles, volent toujours vers toi…

 

                 

 

 

 

 

 

 

 

Par colibri - Publié dans : quand mon esprit s'évade ....
Ecrire un commentaire - Voir les 5 commentaires
Dimanche 15 avril 7 15 /04 /Avr 15:28

Par une belle journée ensoleillée comme ça, une petite escapade à la plage s'impose...

 

Par colibri - Publié dans : Beauté de corps ...
Ecrire un commentaire - Voir les 4 commentaires
Vendredi 6 avril 5 06 /04 /Avr 00:19

 

Ces prisonniers...

Prisonniers d'un sentiment qui les unit mais aussi qui leur fait peur. L'amour est une délicieuse torture, une délicieuse morsure mais que l'on ne peut s'empécher d'approcher du bout des doigts. L'espoir du bonheur enfin trouvé, l'envie de ce grand amour qui nous submerge, qui nous offre entièrement à l'autre, ce sentiment de totale appartenance à cet autre auquel on pense sans cesse.

J'aimerais tant  vivre tout cela...

Vivre, tout simplement...

Par colibri - Publié dans : Luis Royo
Ecrire un commentaire - Voir les 1 commentaires
Samedi 31 mars 6 31 /03 /Mars 13:03

Cela faisait maintenant plus de deux heures que nous étions au restaurant, un souper délicieux, et surtout, une complicité magnifique. Deux heures à se parler de tout, de rien, de nous. Main dans la main, yeux dans les yeux. Toi me remettant délicatement une mèche de cheveux  sur le côté afin de voir entièrement mes yeux. Moi te faisant discrètement du pied sous la table en te taquinant comme j’adore le faire. Nos jeux verbaux nous font tellement rire ! Le temps passe sans que l’on s’en rende compte, mais nos paroles se font plus chaudes, plus désirantes. Tu as envie de moi, je le lis dans tes yeux sans que tu me le dises, et je te réponds de la même façon, en te fixant si intensément que tu comprends de suite ce que j’attends de toi.

 
-  Rentrons, j’ai trop envie de toi. 

 
Tu n’as pas su me résister et tes mots fondent sur moi comme un glaçon au soleil. J’esquisse un sourire de contentement qui ne t’échappe pas, et simultanément, nous nous levons pour partir. Tu m’aides à enfiler mon manteau non sans glisser un petit baiser dans mon cou. Hummm, tu sais à quel point j’aime ça et quel effet ça me fait ! Je sens que la nuit risque d’être  longue et …… très chaude.

 
Nous marchons l’un contre l’autre, serrés, ta main sur mes fesses, essayant de s’insinuer sous ma jupe. Je me laisse faire, écartant un peu plus les jambes pour que tu y réussisses. Le contact de tes doigts sur ma peau m’électrise, je frissonne, l’onde se propageant jusqu’à mon sexe déjà humide d’envie. Arrivés à la voiture, tu me plaques, dos à la portière, sans ménagement. Une bouche avide vient s’emparer de la mienne, forçant le barrage de mes lèvres pour un baiser passionné. Nos langues se rencontrent en un ballet enfiévré et dominateur. Elle est partout à la fois. Mon palais dont tu caresses tous les sillons. Mes dents que tu sembles vouloir forer par la puissance de ton dard. L’intérieur de mes joues, tendres coussins de chair que tu apprécies particulièrement. Je ne suis plus qu’une bouche, une cavité, que tu veux remplir par ton souffle, par ta chaleur, par tes baisers.

 
Ta main trouve la voie divine de mon entrejambe…

  - non, s’il te plait, pas ici ….

 - j’ai envie de toi …

  - rentrons, je veux te faire l’amour différemment ce soir, obéis-moi, c’est ta maîtresse qui te l’ordonne !

 
A ces mots, tu sais que tu ne peux qu’acquiescer, nos jeux de maître-esclave font partie de nos amusements et quand l’un décide d’être le maître, l’autre sait qu’il doit jouer aussi !

 
Je ne résiste pas à l’envie de caresser ton pantalon où une proéminence me confirme ton état second.

 
Sur le trajet, Je veux t’exciter au maximum. Je remonte ma jupe bien haut sur mes cuisses et commence à me toucher. Tu tends ta main vers mon sexe….

 
- non, tu ne me touches pas maintenant !

 

Une lueur d’incrédulité passe dans tes yeux, tu te demandes certainement ce que j’ai encore dans la tête à ce moment là. Mais tu acceptes et remets ta main sur le volant, l’air un peu dépité, pendant que je continue à me caresser, la main dans mon string. Je glisse deux  doigts dans ma vulve et les retire tout humectés de mon nectar. Tes coups d’œil dans ma direction me font sourire, tu crèves d’envie. Je me penche vers toi et te donne mes doigts à lécher.

 
- suce, et régale-toi.

 
Tu t’empresses de t’exécuter, les dégustant avec amour, jusqu’à ce qu’il n’en reste plus une goutte.

 
Je reprends ma place, entrouvre mon manteau et déboutonne mon chemisier, laissant apparaître ma lingerie fine, mince rempart de ma nudité. Je commence à me caresser les seins aux pointes déjà durcies. Je les prends à pleines mains, imaginant que ce sont les tiennes qui le font. Ton regard oscille entre la route, le rétroviseur et moi. On joue un jeu dangereux mais c’est tellement excitant. Ton pantalon est beaucoup trop serré pour toi, comme je te plains ! Tu avances la main vers moi, voulant m’effleurer :

 
- non ! Ce soir tu ne me toucheras pas esclave !

 
Tu reprends le volant, toujours avec cet air dépité qui me fait sourire. On est presque arrivé. Je retire ma ceinture de sécurité, la route est déserte. J’exécute un quart de tour sur mon siège et ôte une de mes chaussures. Mon pied nu débute l’ascension de ta cuisse et vient se loger dans ton entrejambe. Tu gémis. Tu es si dur. Je masse ton sexe délicatement avec mes orteils :

 
- arrête, je t’en prie, tu fais tout pour m’obséder ce soir, à quoi tu joues ?

 
- je te l’ai dit, tu es à moi ce soir et j’ai envie de te faire souffrir à ma manière.

 
Clôturant ma phrase d’un clin d’œil, je me rajuste, nous sommes arrivés.

 
Je sors la première de la voiture, te laissant le soin de la fermer à clé. J’entre et me cache dans le noir, juste à côté. Tu me suis de peu. Avant que tu ne claques la porte, c’est moi qui te colle contre le mur, brutalement. Ma bouche se fait agressive, vorace. Mes lèvres t’avalent, t’absorbent. Mes dents te grignotent. Ta langue se fait mienne, nos salives se mélangent, je t’aspire en moi, complètement, te rendant fou. Une de mes mains se met à tâter ton sexe dur, proéminent, tentant, tandis que l’autre t’arrache presque les cheveux tant le désir est fort, palpable, intense.

 
- on monte, je te veux, te dis-je dans un souffle, mais pas de mains baladeuses !

 
- je serai ton esclave docile et soumis, ma maîtresse. Fais de moi ce que tu voudras.

 

La montée de l’escalier nous semble interminable, et l’arrivée à la chambre, une bénédiction.

 
- c’est moi qui te déshabille, laisse toi faire.

 - oui, maîtresse, avoues-tu à demi mots.

 
Je commence par la veste que je jette à terre. Ta chemise que je déboutonne lentement, tout en parsemant ton torse velu de légers baisers. Hummm, tu es à moi et cela m’excite au plus haut point, m’irradiant le sexe d’une chaleur exquise. Je ne peux m’empêcher de te lécher les tétons, pépins de chair que j’adore. Ils sont durs, déjà tous racornis, et les croquer, les mordiller est, pour moi un délice. Je passe ta chemise par-dessus tes épaules, ne résistant pas à l’envie de les mordre, laissant l’empreinte de mes dents dans ta chair. Hummm, tu gémis de plus belle. Jouant les vampires, je te grignote le cou, en remontant jusqu’aux oreilles, y enfournant la langue, suivant les sillons du pavillon, tétant le lobe, telle une mamelle.

 
Te voici à demi nu. Je défais les boutons de ta braguette, un à un. Mes mains s’insinuent de chaque côté de ton bassin et font descendre ton pantalon, lentement. Suivant le mouvement, je m’agenouille devant toi, prenant bien soin de me frotter tout contre ton corps pendant la durée interminable de ce moment, mes seins se collant à toi, creusant deux ornières irréelles sur ta peau. De mon menton, je viens caresser ton sexe à travers le fin tissu de ton boxer. Tu amorces un mouvement de bassin dans ma direction…. Non, pas tout de suite mon chéri, prends patience.

 
Te voilà en sous-vêtements, plus pour longtemps. Je reste agenouillée devant ta virilité, l’entourant de mon souffle chaud. Je devine qu’il palpite sous cette prison de tissu. Abaissant langoureusement ton boxer, je le laisse enfin respirer à l’air libre. Il est là devant moi, mât de chair, bâton de plaisir. Une vague de chaleur envahit mon intimité déjà ruisselante.

 
- assieds-toi sur la chaise, mon esclave aimant.

 
Tu m’obéis docilement pendant que je me penche sous le lit pour en sortir mon «  coffre à jouets ». J’en sors une paire de menottes. Tu croises les mains dans ton dos et je les attache au dossier, te laissant les jambes libres. A l’aide d’un foulard noir, je te bâillonne, marionnette muette et soumise de mes moindres désirs. Je m’éloigne de toi, satisfaite, regardant ton regard implorant. Il est temps de m’amuser maintenant.

 
Enclenchant une musique imaginaire, j’entame une danse lascive et sensuelle, ondulant du bassin, me caressant lentement. J’ôte délicatement mes escarpins, mes vêtements l’un après l’autre. Mon chemisier d’abord, faisant ressortir mes courbes, puis ma jupe. Me plaçant dos à toi, je me cambre au maximum, tout en la faisant glisser le long de mes fesses, laissant apparaître mon string et mes bas. Toujours de dos, je dégrafe mon soutien-gorge, le jetant à travers la pièce. Je me caresse les fesses, je sens ton regard me pénétrer, s’immiscer en moi.

 
Je me  retourne, les mains sur les seins. Je te regarde en les massant, je les pétris, les malaxe, j’en pince les pointes érigées en gémissant. Finalement, je les lâche pour descendre plus bas, vers mon ventre. Je te fixe du regard, guettant la moindre expression sur ton visage lorsque je glisse ma main dans mon string et que j’en ressors un doigt enrobé de mon jus. Je m’empresse de le lécher, comme j’en ferais avec ta queue. J’effectue des va et vient avec mon index, mimant une fellation. Tu plisses les yeux de désir. Je me retourne à nouveau pour me débarrasser de ma lingerie. Comme pour la jupe, je me cambre au maximum pour t’offrir la vue magnifique de ma chute de rein. J’écarte bien les jambes, je sais que tu regardes mon sexe, je sais que tu crèves de désir. Je t’offre ma nudité, ma chatte entièrement épilée, douce comme la soie. La tête en bas, j’entrouvre largement mes fesses, te faisant admirer mon petit trou et mon sexe entièrement ouvert. Je ne résiste pas à l’envie d’y enfourner 2 doigts. Hummm, c’est tellement bon. Un troisième les rejoint, les enfonçant profondément en moi. Je me redresse et me mets face à toi, léchant à nouveau avidement mes doigts couverts de mon jus. Il est temps de passer aux choses sérieuses.

 
M’allongeant sur le lit, je me caresse paresseusement. D’abord les seins dont je titille les pointes, dessinant de délicates arabesques du bout des doigts, glissant le long de mon corps pour arriver en mon antre. Je suis le tracé de mes lèvres ourlées, apprécie la douceur de ma vulve, la dureté de mon bouton d’amour. Je le pince entre mes doigts, me faisant gémir profondément. Je le serre entre mon pouce et mon index, le vrille, l’arrachant presque de son écrin de chair, mais j’en veux plus …

 
Je m’empare d’un gode bleu, plutôt long et large. Je l’approche de ma bouche, je sais que tu me contemples et ne perds pas une miette du spectacle que je te donne. Je l’introduits dans ma bouche, l’aspirant, le suçant comme si c’était ta queue que j’avais en mon palais. Je le savoure, le déguste, m’en régale. Plongeant deux doigts dans ma vulve trempée, je sais qu’elle est prête à le recevoir. J’attrape le gode à deux mains et l’enfonce d’un coup sec dans mon sexe, m’arrachant un cri de douleur et de plaisir en même temps. Je le sens en moi, me comblant entièrement. Je contracte mes muscles pour en apprécier la matière. Hummm, c’est divin. Je débute de lents va et vient, le faisant quasiment ressortir pour l’enfoncer encore plus loin, encore, et encore, et encore …

 
Je t’observe. Tu as les yeux fixés sur ma chatte, ton sexe tendu comme un arc, tremblotant, implorant presque ma miséricorde, comme un appel de détresse. Laissant le gode dans son orifice, j’en prends un autre, un plug. Celui-là aussi je le suce, comme je l’ai fait avec l’autre, comme j’ai envie de le faire avec ta queue. Une fois bien enrobé de ma salive, je le dirige vers mon petit trou, rien qu’un léger contact avec le latex m’électrise. J’écarte bien les jambes et le pousse avec infiniment de soin, millimètres  par millimètres. Hummm, c’est bon. En quelques secondes, l’olisbos se retrouve coincé dans mon anus. J’adore cette sensation d’être complètement remplie des deux côtés. Un godemiché dans chaque main, j’entreprends à nouveau des va et vient, désynchronisés. Quand l’un rentre, l’autre ressort, c’est une véritable torture. Je sens le plaisir monter au creux de mes reins, venir me vriller de sa force. Soudain, un cri rauque déchire le silence de la chambre. Je me cambre sous sa puissance, je me tétanise. Un hurlement s’échappe de ma gorge, submergée par l’orgasme. Aaaaaaaaaaaaaaaah…….

 
La tension retombe, le calme reprend sa place en moi. Je t’observe. Tu as les yeux embués de larmes, le visage troublé comme s’il me remerciait en silence. Je me relève et m’avance vers toi. Je tombe à tes genoux, il est temps de te délivrer, mon amour. J’approche ma bouche de ton sexe. Je le sens sur le point d’exploser. Je l’embrasse doucement, bâton de chair si doux à mes lèvres, puis tes bourses, si délicates. Je les couvre de baisers humides, emplis de ferveur. Je lèche enfin ta queue, d’abord le bas, puis ma langue remonte le long de la hampe. Je devine par tes gémissements que tu ne tiendras plus longtemps, le désir étant à son paroxysme. Je t’avale d’un coup, enroulant ma langue autour de ton gland,  rosé, suintant. Mes lèvres coulissent le long de ce pieu, humides, chaudes, expertes. Je te suce doucement d’abord, pour savourer toute sa saveur, puis, j’accélère le mouvement, le faisant cogner contre ma gorge. Tout à coup, un gémissement plus fort que les autres, ma main vient se lover contre tes boules, les caressant, les pressant, je sens le spasme déferler du bas de ton ventre. Ta semence gicle dans ma bouche en longs jets brûlants et sirupeux. Je t’avale avec passion, avec amour, dégustant cette offrande que tu m’accordes. Je n’en perds pas une goutte, je veux te boire entièrement…

 

Le feu s’éteint doucement, je me relève et viens m’asseoir à califourchon sur toi. Je te retire ton bâillon. Les yeux dans les yeux, juste quelques mots …

 
…… je t’aime….

                               

 

Par colibri - Publié dans : quand mon esprit s'évade ....
Ecrire un commentaire - Voir les 2 commentaires

Calendrier

Mai 2024
L M M J V S D
    1 2 3 4 5
6 7 8 9 10 11 12
13 14 15 16 17 18 19
20 21 22 23 24 25 26
27 28 29 30 31    
<< < > >>
Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés