Mardi 27 mars 2 27 /03 /Mars 19:19


Dans le palais d'Aton les albizias de miel
Sucrent sa peau ambrée
De légères ombrelles.

La Belle est nue.

Rêveuse au bord du Nil...
Et le fleuve courtois
Ecarte les ridules
Qu'ouvrent les crocodiles
Aux larmes prometteuses entre deux papyrus.

La Belle savoure

L'enveloppe - velours
D'une datte fourrée
En regardant le scribe immobile et muet
Qui note sagement
Les courbes musiciennes
De ses seins et ses hanches.

La Belle est mienne

Fruitée comme la mangue...
Et la soie framboisée
De ses grottes cachées
La pulpe mûrissante
De sa grenade aimante
Qui glisse sous mes doigts
Rend le flamant jaloux
Tout autant que la rose.

La Belle pose

Sur son collier lapis
Le lazuli des doigts
Signe de son courroux.
Une chaleur s'immisce
Irradiante et supplice
Qui traverse ses reins et fait s'ouvrir ses cuisses.

La Belle jouit
Autour de son esclave.
Aton baisse les yeux
Pudique
Sous l'humilis.

 

                           Août 2005 © Viviane Lamarlère

                              

                                     

 

Par colibri - Publié dans : j'aime leurs plumes...
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Vendredi 23 mars 5 23 /03 /Mars 23:32

Entre mes cuisses, tu es allongé

Haletant, ton corps enfiévré

A mon oreille, flottent tes soupirs

Dans mon cou, lentement, ils viennent mourir

 

 

Tendrement imbriqués, nos peaux soudées

Notre ardeur terminée nous laisse vidés

Au creux de mes seins, tu te reposes

Le cœur léger, les paupières closes

 

 

Mes mains, captivées par ta chaleur

Effleurent ton corps, îlot de douceur

En vagues successives, marée imaginaire

Houle voluptueuse pénétrant tes chairs

 

 

Ne cessant de te toucher, de te frôler

Peu à peu mes caresses viennent t’éveiller

Tu lèves la tête et les yeux dans les yeux

Tu me fais frissonner d’un baiser langoureux

 

 

Mes doigts glissent de tes fesses à ton dos

Tandis que tes mains cajolent ma peau

D’un même mouvement, nimbé de délicatesse

Nous nous enfermons dans cette bulle de tendresse…

                 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 


 


Si tu savais à quel point tu me manques ...


 

 

Par colibri - Publié dans : quand mon esprit s'évade ....
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Lundi 19 mars 1 19 /03 /Mars 18:49
                  
Par colibri - Publié dans : zone humour
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Vendredi 9 mars 5 09 /03 /Mars 18:54

I lose all control
When you grab a hold
And you do your trick
I love it when you lick

Lick

You've got lock and key
Every part of me
Know what makes me tick
I love it when you lick

Lick

I'll put my heels on for you baby
The ones that wrap all around my leg
Your every touch excites me
And damnit I aint too proud to beg
And even when you're not around me
The tingling just won't go away
Don't make my body wait no longer
Because this pussycat's ready to play play play play play

I lose all control
When you grab a hold
And you do your trick
I love it when you lick

Lick

You've got lock and key
Every part of me
Know what makes me tick
I love it when you lick

Love it when you lick

Lick

It feels so good I'm going crazy
My eyes roll back inside my head
Explore my inner warmths of pleasure
And hold on tight
Hope you aint scared
I promise I'll return the favor
I'll do that trick you can't resist
Two rights don't make it wrong
Makin' love 'till the break of dawn
Emotions all up in a twist twist twist twist twist

I lose all control
When you grab a hold
And you do your trick
I love it when you lick

Lick

You've got lock and key
Every part of me
Know what makes me tick
I love it when you lick

Lick

I'll put my heels on for you baby
The ones that wrap all around my leg
Your every touch it just excites me
And damnit I aint too proud to beg
And even when you're not around me
The tingling, the tingling wont go away
Don't make my body wait no longer
Because this pussycat's ready to play play play play play

Oh oh sing
da da da da da da da da
da da da da da
ba da ba ba ba
ba ba
ba ba
ba ba

I lose all control
When you grab a hold
And you do your trick
I love it when you lick

Lick

You've got lock and key
Every part of me
Know what makes me tick
I love it when you lick

                             Joi ...."lick"

                                                       

Par colibri - Publié dans : chansons qui m'interpellent
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Samedi 3 mars 6 03 /03 /Mars 22:33

tu es couché sur le dos, je viens au-dessus de toi
mes cheveux viennent chatouiller tes épaules
ma langue lèche le pourtour de ta bouche
rentre à l'intérieur chercher ta langue
nos lèvres se scindent en un baiser fougueux
ma bouche parsème ton visage de lègers baisers
les yeus, le nez, les joues...
mon visage vient se nicher dans ton cou, y cherchant sa chaleur
je glisse ma langue dans ton oreille après en avoir sucé le lobe
mon visage descend le long de ton cou
tout en continuant à l'embrasser
tu sens mes seins frotter contre ton torse
j'embrasse ta gorge
tes épaules...
je viens m'attarder sur tes tétons que je mordille doucement
ma main s'aventure sur ta fesse
caresse la peau tendre de l'intérieur des cuisses
je descends encore
viens enfourner ma langue dans ton nombril pendant
que mes seins caressent ton sexe déjà tendu
je descends encore...
tu sens mon souffle chaud entre tes cuisses
j'embrasse l'aine
l'intérieur des cuisses
tu écartes un peu plus les jambes
de mon nez je viens caresser tes boules
respirer ton odeur de mâle
de timides coups de langue débutent
lègers sur le scrotum
ils se font plus appuyés, plus avides
mon nez caresse ton sexe en même temps
je mouille tes boules de ma salive
les aspirant dans ma bouche
une fois bien humides, je monte plus haut
ma bouche frole la hampe de ton sexe
à peine aspiré
je l'embrasse
en apprèciant sa douceur
j'en attrape la peau fine entre mes lèvres chaudes
arrivée au gland, je l'embrasse doucement lui aussi
tandis que ma main caresse tes boules laissées seules
gorgée de salive ma bouche s'entrouvre pour l'aspirer en elle
je le coince entre mon palais et ma langue
le suçotte comme un bonbon
ma langue tourne autour du gland
titille le frein
redescend le long de la hampe
la lèche sur toute sa longueur
comme un sucre d'orge
encore
et encore
et encore
en accélérant
je l'enfourne en entier dans ma bouche
je le sens cogner au fond de ma gorge
ma langue vient insister sur le bout du gland
ma main attrape ton sexe
et commence à le branler doucement
je te suce du bout des lèvres
et te branle en même temps
calquant le rythme de ma main sur celui de ma bouche
je redresse la tête tout en te gardant en bouche
et te regarde droit dans les yeux
j'oscille de la tête en te suçant voracement
j'accélère...
je te sens venir
je te branle de plus en plus vite
ton sexe inondé de ma salive
il coulisse facilement entre mes lèvres
nimbé de la chaleur moite de ma bouche
je me cambre pour que tu puisses voir mes fesses
et te régaler de cette vue...

jouis dans ma bouche........

                                                

Par colibri - Publié dans : quand mon esprit s'évade ....
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Samedi 17 février 6 17 /02 /Fév 14:32

Comme souvent, tu m’annonces que tu me laisses pour aller prendre ta douche et je sais ce que cela signifie…

 

 

Je m’imagine souvent partager ce moment avec toi…

 

 

J’arriverais nue à la porte de la salle de bains, écoutant le bruit de l’eau. J’ouvrirais lentement la porte, savourant la vue qui s’offre à moi. Je te verrais dans cette cabine de douche, l’eau chaude ruisselant sur ton corps musclé. Je m’approcherais silencieusement, hypnotisée par la danse de ta main sur ton sexe en érection. Tu aurais les yeux fermés. Peut-être penserais-tu à moi, à ces photos que je t’envoie, imaginant mes doigts ou ma bouche à la place de ta main, je ne sais pas …

Je me placerais face à la cabine, enveloppée de cette vapeur qui se colle à ma peau, me faisant transpirer.

J’aurais envie de toi… j’aurais envie de moi…

J’entrouvrirais les jambes pour y glisser mes doigts. Ma chatte serait déjà bien humide. Mes caresses se concentreraient sur mon clito en éveil. Je l’écraserais sous la pulpe de mes doigts, le faisant rouler, le pinçant pour en retirer un maximum de plaisir.

Toi, tu ne m’aurais pas encore vue. J’observerais les va et vient que tu ferais de ta main. Malgré le bruit de l’eau, je pourrais entendre tes gémissements feutrés, se mélangeant aux miens.

Enfin, tu t’apercevrais de ma présence et tournerais ton visage vers le mien. Nous nous observerions en silence quelques instants, chacun fixant le sexe de l’autre. Puis tu ouvrirais la porte de la cabine de douche, m’invitant à t’y rejoindre. Instantanément, je me loverais contre toi, mes seins s’écrasant contre ton torse velu. Nos lèvres se souderaient en un baiser passionné, ta langue venant chercher la mienne, nos salives se mélangeant. Je te sucerais la langue comme j’aurais envie de te sucer la queue.

- prends-moi !

Tu n’attendrais que ces mots.

Tu me collerais au mur de la douche, l’eau ruisselant sur nos deux corps enfiévrés. Tu attraperais ma jambe gauche pour la crocheter à ta hanche et t’enfoncerais d’un coup sec en moi.

Hummmmmmmmm

Nous ne serions que deux corps enchevêtrés, deux animaux en chaleur. Je sentirais ta queue aller et venir dans mon sexe, tes coups de reins de plus en plus forts, toujours plus profonds en moi.

Tu parsèmerais mon visage et mon cou de baisers, tantôt doux, tantôt torrides, alternant les caresses de tes lèvres à la morsure de tes dents. Je te grifferais le dos tant le moment est intense. Tu me ferais l’amour sauvagement, comme une bête en furie, empalée sur ton sexe.

Je crierais de plus en plus fort, le plaisir étant exponentiel.

- viens avec moi, te dirais-je dans un souffle, laisse-toi aller, viens…

Nos cris se mélangeraient, l’onde se propageant dans nos corps. Je sentirais ta queue gicler en moi, m’inondant de sa semence chaude et lactée. J’hurlerais dans ton cou en m’accrochant à toi, te mordrais les épaules, y laissant ma trace.

Chacun reprendrait ses esprits dans les bras de l’autre, doucement, laissant la petite mort faire son effet. On terminerait en se lavant mutuellement, les mains de l’un savonnant le corps de l’autre…

 

 

Mais tout cela n’est qu’un rêve…

Dommage que la téléportation n’existe que dans star trek ….

 

                              pour toi mon lio...

Par colibri - Publié dans : quand mon esprit s'évade ....
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Dimanche 11 février 7 11 /02 /Fév 23:47

 

On se dit, elle est cool celle-là

Toujours riante, un charmant minois

Un humour qui fait des dégâts

Mais chez moi il fait froid …

 

 

Je sors, je fais la nouba

Une soirée ici, une autre au cinéma

Quitte à me prendre pour une diva

Mais chez moi il fait froid …

 

 

Je ne veux pas qu’on me traite de rabat-joie

Mais c’est vraiment difficile le célibat

C’est pour ça que je le dis à mi-voix

Mais chez moi il fait froid …

 

 

Je me demande pourquoi

Le bonheur ne pense pas à moi

Pourquoi à mon cœur il a mis un cadenas

Mais chez moi il fait froid …

 

 

Rien qu’un peu plus d’éclat

Un même corps tous les soirs dans mes draps

Me sentir vivante pendant nos ébats

Mais chez moi il fait froid …

 

 

Il y a bien une présence quelquefois

Des êtres chers qui me donnent de la joie

Des gens aimés qui me serrent dans leurs bras

Mais chez moi il fait froid …

 

 

La solitude est un repli sur soi

Peut-être causera-t-elle mon trépas

Seul l’amour me réchauffera

Mais chez moi ….. mon cœur a toujours froid ….

                          

Par colibri - Publié dans : quand mon esprit s'évade ....
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Vendredi 9 février 5 09 /02 /Fév 00:21

                                  

             

 

si tu pouvais juste une fois

poser les yeux sur moi

faire une étincelle

suis mon regard magnétique

c'est quasi électrique...

Par colibri - Publié dans : Luis Royo
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Mardi 6 février 2 06 /02 /Fév 19:22

Maximus Demetrius est un soldat. Un général même, dans la glorieuse armée de César. Brun, les yeux bleus, un corps d’athlète. Il s’est rendu célèbre autant par sa bravoure que par son succès auprès des nombreuses romaines esseulée de la capitale. Mais à cette heure, Maximus n’est plus qu’un prisonnier. C’est en pleine nuit que d’étranges individus se sont introduits chez lui, l’ont bâillonné, ligoté, et lui ont bandé les yeux. Pourquoi étranges ? Parce que malgré l’opposition féroce dont il a fait preuve, à aucun moment ceux-ci n’ont répliqué, jamais ils ne l’ont touché. Son corps nu et musculeux est vierge de toute ecchymose. Transporté à toute vitesse dans un char, le corps enroulé dans des couvertures, le visage fouetté par le vent, il ne peut qu’attendre sa destiné en priant les dieux de lui laisser la vie sauve, comme avant chaque bataille.

 

 

L’attente est interminable, la distance incalculable, une éternité semble s’être s’écoulée avant que le char ne s’arrête enfin. Des bruits de pas sur du gravier et ses ravisseurs s’emparent encore une fois de lui. Il tente bien de se débattre mais ses liens lui empêchent tout mouvement. Précautionneusement ils le soulèvent et le transportent dans un endroit humide où leurs pas trouvent de l’écho. Une grotte. Les sens aux aguets, il étudie chaque détail lui permettant de savoir où il est, et même, ce que l’on risque de faire de lui.

 

 

Enfin, au bout de quelques minutes, une chaleur se fait sentir, l’impression d’entrer dans une salle chauffée. Le crépitement caractéristique d’une torche le confirme. A sentir la chaleur ambiante, elles doivent être  nombreuses même. D’un mouvement commun, les ravisseurs le soulèvent et le déposent délicatement sur une grande surface plane, recouverte d’une épaisseur de tissu. A tâtons, ses doigts entrent en contact avec ce qui semble être de la fourrure, douce, épaisse et soyeuse. Une odeur d’encens flotte dans l’air. Où est-il ?

 

Que veut-on de lui ? On aurait pu le tuer cent fois ! Par Jupiter, serait-il tombé au royaume des morts ? Un mari jaloux ou un adversaire trop belliqueux aurait-il invoqué les dieux pour avoir sa perte ? Les bras en croix, les jambes écartées, c’est les membres entravés qu’il songe à tout cela.

 

 

Un silence pesant s’installe. Les hommes de l’ombre sont partis. Seuls, les battements de son coeur se font entendre. Soudain, un bruit de pas, plus légers ceux-là. Un autre bruit, plus métallique, comme des objets qui s’entrechoquent. Des armes ? Deux personnes se mettent de chaque côté de lui, ce sont leurs respirations qui lui apprennent. Sa fin est proche, il le sent. Les muscles tendus, il est prêt à mourir. Mais quelle n’est pas sa surprise lorsque, au lieu de sentir une lame, c’est une sorte d’éponge, humide et odorante qu’il sent sur ses membres. Non, ce n’est pas possible, pense-t-il, on le lave !

 

 

L’eau est chaude, le parfum délicieux, les gestes lents et précis. Aucune parcelle de son corps n’est négligée. Ses jambes, ses bras, son torse aux muscles saillants, ses cuisses, jusqu’à son entrejambe et son sexe, dont ses «  laveurs »  s’occupent soigneusement, ce qui n’est pas sans intriguer Maximus. Ainsi nettoyé et essuyé, c’est la tête pleine d’interrogations qu’il entend les pas s’éloigner, le laissant de nouveau seul et sans défense.

 

Et l’attente recommence, lente, lancinante, inquiétante.

 

 

D’un coup, son esprit est attiré par quelque chose. Parvenue jusqu'à ses narines, une fragrance délicate se détache de l’air ambiant. Il n’arrive pas à deviner ce que c’est exactement, un mélange de rose, de lavande, de myrrhe peut-être. Plus il essaie de savoir, plus elle devient entêtante, envoûtante. Il perçoit une présence près de lui. Une respiration, un souffle, un murmure. Il tend l’oreille mais ne comprend pas. Un déplacement d’air près de lui. Comme un spectre qui se déplace. Soudain, un contact sur son mollet. La sensation est légère, diffuse, comme un voile. Cela remonte le long de sa cuisse, effleure son entrejambe, continue sur son torse, termine sa course sur son visage. Le parfum est maintenant lourd, palpable, divin. A n’en pas douter, c’est un tissu imprégné de cette odeur qui se joue de lui. Un parfum de femme. Une femme. Serait-il tombé entre les griffes d’une harpye ou d’une succube ? Son cœur s’accélère encore à cette pensée.

 

 

Encore un murmure. Plus audible celui-là :

 

 «  Maximus……… Maximus…….. N’ai pas peur……… Maximus………. je ne te veux aucun mal…. »

 

 

Cette voix.

 

Ce souffle.

 

Cette plainte lui donne des frissons sur tout le corps. Un timbre doux et délicat, certainement pas celui d’un démon ! Quelque chose retouche son mollet. Non plus un tissu, mais comme une chatouille. Son cerveau est en ébullition pour deviner ce que c’est. Pas un objet. Un doigt. Non, plusieurs doigts. Une main même. Cette main de femme le caresse. Il n’arrive pas à y croire. Ses doigts sont aériens, doux. Un délice. Ils glissent sur sa peau. Le genou qu’ils contournent. La cuisse, où la main se fait plus appuyée. L’entrecuisse, qu’elle survole sans y toucher. Le ventre, qu’elle masse de façon plus insistante, comme pour s’en imprégner. Lentement, elle remonte sur son torse, arrive à son téton qu’elle effleure de ses ongles, ils tournent autour, puis, s’agrippent à lui. Le pincement de celui-ci lui procure un doux plaisir, tandis qu’un mince gémissement essaie de s’échapper de sa bouche muette. Tant de douceur ne peut empêcher son sexe de s’éveiller lentement. Telle une tige sortant de terre, il se dresse peu à peu vers les cieux, comme pour implorer les dieux de lui accorder l’offrande de ce corps de femme. Un murmure d’approbation sort de sa bouche, elle a dû s’en apercevoir. Sa main disparaît. Est-elle déçue ? Est–elle partie ?

 

 

Un froissement. Comme un tissu qu’on chiffonne. Ses mains reviennent sur ses mollets. Glissent sur ses cuisses. Un autre contact chaud de chaque côté de ses jambes. Comme…. des genoux. Oui, ses genoux. Elle est montée à califourchon au-dessus de lui, au-dessus de ses jambes. L’excitation grandit. Son sexe est dur. Une douce pointe chaude et humide vient graviter sur son genou. Une langue. Sa langue. Lentement, elle remonte le long de la cuisse. Il transpire. Il  halète. Son cœur bat la chamade. Elle dessine d’exquises arabesques sur la peau moite de son entrejambe, vient s’attarder dans l’aine, et glisse langoureusement sur ses bourses. Ce simple contact charnel l’électrise. Elle entreprend de les lécher consciencieusement, l’une après l’autre, les gobant tour à tour selon son bon vouloir. Sa langue est infernale, sa bouche divine. Sa main vient rejoindre son ballet buccal, pour caresser les testicules humides de salive. La pointe de chair commence son ascension vers le sexe tendu à l’extrême. Du plat de la langue, elle lèche toute la hampe de sa base jusqu’au gland, qu’elle enroule de son organe buccal tel un serpent. Elle tourne, tourne et retourne encore autour, pour ensuite redescendre le long de ce mât. Remonter et redescendre. Remonter et redescendre. Sa langue est partout à la fois, comme s’il y en avait plusieurs. La torture est exquise. Un étau de chair s’y referme, les lèvres chaudes le gobent littéralement. Un souffle rauque sort du bâillon, il a envie de crier mais le tissu l’en empêche. Il sent son sexe être aspiré, comme si elle voulait en prendre toute l’énergie, elle le suce avidement, goulûment, comme un être affamé de désir, comme si c’était la toute dernière fois.

 

 

 Elle bouge, affirme son assise autour de ses cuisses. Tandis que sa main continue de masser ses bourses, son autre main vient enserrer son membre. Il en est prisonnier. Ses doigts viennent se calquer sur le va et vient que fait la bouche. Elle le branle rapidement, alors que son phallus cogne au plus profond de la gorge de sa torturante. Son ventre est en feu, son plaisir au paroxysme. Il hurle intérieurement de ne pas pouvoir la contempler, de voir cette bouche qui lui donne autant de jouissance, d’y voir son sexe coulisser entre ses lèvres humides et chaudes. La rage au cœur, il  crève de la posséder, de la prendre, ou qu’elle, elle le prenne.

 

 

Comme s’il avait été entendu, au bord de l’éjaculation, elle arrête de le sucer, mais sa langue reste en mouvement. Elle remonte sur le ventre, vient fouiller le nombril, alternant léchages et tendres baisers mouillés. Elle arrive aux tétons qu’elle vient agacer de sa pointe, les prend entre ses dents et les mordille jusqu’à lui faire murmurer sa douleur. Ses baisers reprennent leur ascension jusqu’à la gorge qu’elle mord encore, telle une vampire. La douleur est divine. A sa surprise, sa main retire le bâillon d’un geste doux et, immédiatement, avant que tout son ne s’échappe de sa bouche libérée, elle vient y coller la sienne. Elle a un goût de miel, sa langue douce comme la soie, un ballet sensuel commence entre les deux organes, comme une joute amoureuse, les salives se mélangent, ils se font l’amour avec leurs bouches.  Il a envie de la prendre dans ses bras, de la caresser, de goûter chaque parcelle de sa peau.

 

 

 Tout en continuant de l’embrasser, elle vient frotter son sexe humide de désir sur le membre tendu du prisonnier. La caresse est précise, il devine son clitoris gonflé et sa vulve trempée de son suc. Il la veut. D’un lent mouvement, elle se place juste au-dessus du gland, et se laisse empaler doucement, centimètres par centimètres, comme pour en apprécier chaque seconde. Elle gémit. Elle se penche et donne ses pointes de seins durcies par le plaisir à téter, ce qu’il fait férocement, il les mange, les dévore, les mord jusqu’à la faire crier. Son cri résonne dans la grotte. Elle s’agite maintenant, accélère son mouvement, le chevauche avec rapidité, son sexe rentrant et sortant à une vitesse telle qu’il ne pourra pas résister longtemps. Malgré ses membres entravés, il lui donne des coups de reins brutaux, essaie de la pilonner, de la pénétrer au plus profond de son être.

 

 

«  Je veux te voir, je veux te voir !  »  Hurle-t-il.

 

Ils gémissent en duo, ne sont plus que 2 corps avides de jouissance. Elle crie de plus en plus, il la sent venir, tout comme il se sent venir à son tour.

 

«  Je veux te voir jouir ma déesse ! »

 

 

Comme par magie, le bandeau s’envole, découvrant ses yeux. La vision qui s’offre à eux est paradisiaque. Devant lui apparaît la plus belle femme qu’il ait jamais vue, la peau dorée, les yeux aussi bleus que le ciel de Toscane, les longs cheveux couleur des blés, c’est une apparition enchanteresse, et elle décuple encore plus son désir. Bouche contre bouche, elle l’aspire en elle, le boit, le dévore. Son antre humide l’enserre tel un écrin de velours.

 

 

Soudain, deux hurlements synchronisés déchirent le silence. Elle tend son corps à l’extrême tandis qu’il se vide en elle en de longs jets brûlants, l’inondant de sa semence.

 

 

Haletants, ils reprennent leur esprit l’un sur l’autre.

 

«  Détache-moi. » demande-t-il.

 

La voix encore saccadée, elle lui répond :

 

«  Je t’ai voulu Maximus, et quand une déesse veut, elle obtient. »

 

Posant sa main sur son épaule gauche, une vive douleur se fait sentir, lui arrachant une plainte. Lorsqu’elle l’eut retirée, un V y était inscrit, comme marqué au fer blanc.

 

«  Désormais tu m’appartiens, et quand j’en aurais le désir, tu viendras à moi.»

 

Il sut à cet instant qu’aucune autre femme ne lui procurerait autant de plaisir qu’elle. Il serait sa chose pour l’éternité, esclave d’une déesse aimante et aimée en retour.

 

Vénus…

 

                                                       

Par colibri - Publié dans : quand mon esprit s'évade ....
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Mercredi 31 janvier 3 31 /01 /Jan 23:58

 

 

Il m’arrive certains soirs

De ranger ma tendresse au placard

Et de remplacer les mots doux et sucrés

Par d’autres plus crûs, plus orduriers

Prude et timorée, entre tes mains

Je deviens la plus perverse des catins

De ma raison faire le sacrifice

Pour notre plaisir, t’offrir tous mes orifices

Plus de tabou ni de retenue

Je te donne tout, mets mon âme à nu

A quatre pattes tes cuisses contre les miennes

Ton sexe en moi, n’être que ta chienne

J’aime te sucer longuement tel un sucre d’orge

Et sentir ton sperme s’écouler dans ma gorge

Je suis ta chose, à tes pieds je dépose tout mon être

Toi, que j’appelle amoureusement … mon Maître

                

Par colibri - Publié dans : quand mon esprit s'évade ....
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